Non Chérie, le livre


Lorsque j’ai écrit le premier « Non chérie » j’étais à des lieues d’imaginer l’engouement qui allait suivre.

Sitôt publié sur les réseaux sociaux, ce premier « Non chérie » a été accueilli avec enthousiasme, immédiatement suivi d’un deuxième puis d’un troisième et ainsi de suite. Cette petite formule que je pensais n’amuser que moi, a été depuis maintes fois partagée et reprise par plusieurs ami(e)s, puis par des gens que je ne connaissais pas, certains allant même jusqu’à modifier un peu la formule d’origine pour mieux se l’approprier.

Le second volume, qui paraîtra bientôt, sera justement un recueil de ces « Non chérie », écrits par d’autres et publiés sur la page Facebook que j’ai créée à cet effet.

Quant à ce premier volume, c’est un livre à déguster comme un mezzé libanais. On peut l’ouvrir à n’importe quelle page, au hasard, rire un peu – je l’espère – le refermer pour le reprendre le lendemain et les jours d’après.

L’idée de « Non chérie » m’est venue après une surprenante conversation avec une jolie écervelée.
Elle est rapidement devenue comme un slogan brandi face au manque croissant de culture chez une importante partie de la jeunesse libanaise (n’y voyez surtout pas, je vous en prie, un quelconque signe de machisme, vous pouvez aisément retirer le e de chérie, ça marche aussi très bien !).

Quand j’ai réuni les premiers « Non chérie » dans une chronique publiée sur mon blog, j’ai voulu en faire une sorte de pamphlet amusant contre l’abêtissement organisé des Libanais. Mais trop tard, la machine s’était emballée et « Non chérie » ne m’appartenait déjà plus, mais à toutes celles et tous ceux qui continuent chaque jour, à ma grande joie, à en inventer de nouvelles variations.

Mais fin de genèse, je vous laisse plonger dans ce premier volume ! (Non chérie, genèse n’est pas une ville suisse)